
(détails)Ce
local aurait servi à Saint-Laurent comme PC de la 6ème
Brigade Spéciale du Génie
(détails)
Une chapelle provisoire sur la plage. L'officier au premier
plan est le Lieutenant Itzel du 147ème Bataillon du
génie de plage (6ème Brigade Spéciale
du génie)
Les blessés civils ont été
soignés d'abord dans les hôpitaux
militaires américains , notamment à St-Laurent.
Parfois ils ont été évacués
en Angleterre par avions sanitaires (Mr. André, de
St-Laurent, aurait été dans ce cas)
(détails)une
Normande blessée
|
Le
7 juin, la 6° Brigade Spéciale
du Génie, chargée d'exploiter la tête
de pont dans la zone Vierville - St-Laurent a installé
son PC au pied de la descente de St-Laurent.
C'est le 147ème
Bataillon du Génie de Plage qui était spécialement
chargé des opérations sur les plages de Vierville:
Charlie, Dog Green et Dog White. Par la suite, après
la tempête et la destruction du "Mulberry", le 11ème
Port a repris les opérations de plage sur Charlie et
l'ouest de Dog Green, jusqu' à son départ le 26
juillet.
Le travail d'enlèvement des obstacles
de plage, commencé à
la première heure le 6 juin, s'est poursuivi à
chaque marée basse. Compte tenu des retards accumulés,
le travail n'a été achevé, avec la participation
du 146ème bataillon du Génie (la SETF), que
le soir du 7 juin.
Tous les autres travaux
étaient aussi très en retard. L'artillerie ennemie
continuait des tirs de harcèlement et les tireurs isolés
le long des falaises n'ont pas été délogés
avant deux ou trois jours. Le génie manquait d'équipements,
était gêné par les épaves et les
encombrements et il a dû improviser de nouvelles méthodes
pour résoudre les problèmes complexes du déchargement
et de la mise en mouvement des hommes et du matériel
débarqué.
Les listes de priorités
soigneusement préparées pour les déchargements
ont été complètement bouleversées
par des difficultés de transmissions des informations
sur l'arrivée des navires et leur chargement.
La plus grande partie
de la zône prévue pour les dépôts
de la tête de pont (qui s'étendait sur plusieurs
kilomètres à l'intérieur) étant
toujours tenue par les Allemands, des dépôts d'approvisionnement
provisoires ont été installés sur la plage
et dans les champs voisins.
Malgré tout, le
matériel le plus urgent (en particulier l'artillerie
et les munitions), a été débarqué
en quantités suffisantes pour les besoins immédiats.
Voir ci-après le
témoignage d'un Officier sur le LST 133 qui a débarqué
sur Vierville ,juste entre les épaves des LCI 91 et 92
Tout le long des
premiers jours, la priorité de déchargement a
été donnée aux munitions, dont la situation
a été sérieuse jusqu'au 10 juin. Le 8 juin
seulement, les munitions ont commencé à débarquer
autrement que sur des "canards" pré-chargés.
Les réserves de rations
et d'essence, qui avaient été fournies aux unités
d'assaut, avaient aidé à surmonter les premiers
moments critiques. Chaque unité avait en effet apporté
des rations pour cinq jours et des réserves supplémentaires
d'essence sur chaque véhicule.
Dès le 7 juin les services spécialisés
américains de l'intendance (une section de la "606ème
QM Graves Registration Unit") ont commencé à
rassembler les corps des soldats tués. Ils y en avait
des centaines sur la seule plage de Vierville et il y avait
aussi des Allemands.
Un premier
cimetière avait été prévu dans
les plans sur la falaise, mais celle-ci n'étant pas encore
nettoyée ni déminée, il a été
décidé d'installer le premier cimetière
au pied de la falaise de Vierville pour l'ensemble d'Omaha Beach.
Il se trouvait au voisinage de la villa Philippe Marchal.
Enfin, beaucoup de travail
a été effectué pour récupérer
du matériel abandonné sur la plage le 6 Juin.
Retour
Accueil
|