![]() Coupe type des obstacles de plage
Mine "Tellermine", antichar
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1120 Les obstacles sur la plage de Vierville La première ligne d'obstacles consistait en une série d' "éléments C ", parfois appelés "portes belges", structures en forme de barrières (récupérées des défenses de campagne belges, dites éléments Cointet), avec cadre renforcé et supports en fer, montées sur rouleaux. Elle était située à environ 250 m. de la ligne de marée haute. Les principales poutrelles de support avaient 3,3m. de haut. Des mines antichar "Tellerminen" étanches étaient fixées au sommet des poutrelles verticales. La seconde ligne, de 20 à 25 m plus près de la terre, était composée de gros pieux en bois enfoncés dans le sable à un angle tel que leur extrémité, minée, pointait vers la mer. Parfois on trouvait des rampes inclinées formées de troncs de bois, renforcées et minées. A 130 m de la laisse de haute mer, la dernière rangée d'obstacles était composée de hérissons, (parfois appelés hérissons tchèques) d'environ 1,70m. de haut, formés d'au moins 3 rails d'acier ou de cornières, croisés en leur milieu et si solides que leurs extrémités pouvaient perforer le fond des péniches de débarquement.
Aucune de ces lignes n'était continue, leurs éléments
étant plantés à intervalles irréguliers.
Il n'y avait pas de mines cachées dans le sable.
Peu de temps après le commencement des travaux d'installation
de ces nouveaux obstacles (hiver 1944), les Alliés furent informés
et ils modifièrent leurs plans avec un assaut à marée
basse, pour éviter aux péniches d'assaut de se heurter
aux obstacles. Cela conduisit à abandonner complètement
l'idée initiale de débarquer à marée haute.
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![]() (détails)
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