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45 L'après-midi et le soir du 6 juin, vus du côté Allemand Les Allemands autour de Vierville étaient eux aussi, fatigués, démoralisés, désorganisés et incapable d'action concertée. Derrière les haies, leurs snipers et leurs mitrailleurs pouvaient retarder, harceler et arrêter l'avance américaine, mais ils ne pouvaient repousser sur la plage les Rangers et les survivants du 1er Bataillon du 116ème Rég. . Les 4 zones fortifiées WN de la plage étaient neutralisées, même si elles ne seraient nettoyées que le lendemain. Il est probable quecertains de leurs occupants Allemands ont réussi à se replier dans l'après-midi et la nuit du 6 juin. Beaucoup ont été tués, (70 corps de grenadiers Allemands retrouvés les 7 et 8 juin, aux WN71, 72 et 73) et des dizaiones d'autres se sont rendus lorsque que les Américains arrivaient au contact. En effet, ils n'avaient plus guère de munitiuons et il s'agissait très souvent de soldats non-Allemands et peu motivés de la 716ème Division (Cie 11/726). Voir le récit du grenadier Wegner qui se trouvait au WN72. La plupart des tirs dévastateurs de l'artillerie Allemande sur la plage durant la journée avaient été ceux de l'artillerie de campagne de la 352°Div. qui comprenait juste en arrière d'Omaha 12 obusiers de 150mm et 12 de 105 mm, tous parfaitement camouflés dans les haies. En fin de journée, cette artillerie n'avait plus de munitions et elle a été repliée dans la nuit et probablement réinstallée plus au Sud (Trévières?). On a pu remarquer l'absence de réaction efficace. Une contre-attaque vigoureuse dans la région de Vierville auraient pu repousser jusqu'à la plage des Américains peu nombreux, sans liaisons ni armes lourdes. Au lieu de cela, la puissance allemande s'était effritée en actions défensives de petits groupes isolés, mais efficaces pour interdire une pénétration. Les Américains avait surmonté
une période critique mais du fait que presque toutes les unités
de la 352°Div. avaient été engagées complètement
dès le matin du jour J, les Allemands n'avaient pratiquement plus de forces
immédiatement disponibles, ni pour l'après-midi ni pour le lendemain.
La suprématie aérienne alliée le jour J a été absolue. Ce n'est qu'à la nuit tombée qu'une certaine activité allemande s'est manifesté près d'Omaha, essentiellement dirigée contre les navires, avec des bombes guidées et avec le largage de mines magnétiques. Par contre, les forces aériennes alliées s'étaient déployé tout le long du jour, attaquant tout trafic allemand visible, et commençant le programme d'isolement de la zone des combats en détruisant les villes-carrefour de routes (Caen, Saint-Lô, Falaise, etc..). Bayeux n'a échappé à la destruction que parce qu'elle était très proche de sa capture par les Britanniques.
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