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352 Le 147ème
Bataillon du Génie de Plage Le 147ème Bataillon du Génie
de Plage faisait partie
de la 6ème Brigade Spéciale du Génie, chargée
de l'exploitation à terre de la tête de pont "Omaha Beach".
Ce bataillon était plus spécialement affecté aux
plages de Vierville "Dog Green" et "Dog White". Le bataillon était donc dispersé et avant les
regroupements, certains éléments ont suivi l'infanterie vers Vierville
par la falaise. (Extraits des Témoignages du Capitaine Roy Gordon et du Lieutenant George Itzel): "Du fait des pertes
initiales sur la plage, la compagnie B/147 était réduite de
50%. Un officier et 19 sapeurs ont été tués au débarquement.
35 sapeurs ont été brûlés, blessés ou retrouvés
flottant à moitié noyés dans l'eau près du navire
en perdition (un LCI devant Dog White vers 8h00). Le reste s'en est sorti et est
arrivé au rivage. Le PC de la compagnie devait être installé au milieu du secteur Dog White (à la hauteur de la villa Raymond Marchal). L'emplacement était connu de chacun dans la Compagnie, pour le cas où il aurait eu besoin de quelque chose pendant les opérations. J'ai dû ramper vers cet emplacement à travers les obstacles. Il y avait des tirs de mitrailleuses partout. Et aussi, peu après mon arrivée, des tirs de mortiers et d'artillerie. Les opérations ont donc commencé lentement. Le personnel chargé de tâches spécifiques devait être regroupé et de nouvelles affectations ordonnées. On n'était pas assez nombreux pour accomplir toutes les missions de suite. Le matériel spécialisé avait souvent été perdu et les expédients étaient à l'ordre du jour. Le problème des tirs a été résolu quand nous avons pu installer une mitrailleuse légère visant le flanc des tranchées allemandes et ainsi chasser l'ennemi des falaises voisines. La
compagnie était gênée dans son travail par les troupes débarquées
des péniches (la Cie C/116 et les Rangers) et
qui ne partaient pas rapidement vers l'intérieur (vers 7h30/8h30).
Toutes les troupes du génie (au moins celles des Brigades Spéciales, mais non pas le 121ème Bataillon du Génie) étaient reconnaissables à leur 1/2 cercle blanc peint sur le devant de leur casque. Les troupes ne portant pas cette marque étaient invitées à partir. Quand
suffisamment de troupes ont quitté la zone entre route et falaise,
(vers 9h00), nos sapeurs se sont mis à la nettoyer de ses pièges
et de ses mines. Il fallait avoir la zone prête pour un premier de dépôt
d'approvisionnements, pour les évacuations de blessés et pour le
PC à agrandir. Plus tard un cimetière provisoire pour les morts
du jour J y a été installé (un monument le commémore
actuellement).
Les détecteurs de mines ont été utilisés pour déceler
tout objet métallique, à déterrer soigneusement et faire
sauter avec du TNT. La
plage elle-même devait être nettoyée et délimitée
exactement. Une difficulté est apparue très tôt quand les chars et autres véhicules n'ont pu quitter la plage, les sorties D1 (Vierville) et D3 (St-Laurent) étant fermées. Un mur de béton en travers de D1 fermait la sortie, (à D3, St-Laurent, les Allemands ont gardé le passage jusqu'au lendemain). Le Lieutenant Turpin, un de mes officiers m'a informé de ce problème et m'avertit aussi que l'on manquait de TNT sur place pour détruire le mur. Voir récit du Sergent Dube (121èmeGénie) de la destruction du mur Voici le récit correspondant fait par les sapeurs du 147ème Génie, qui ont participé à la destruction du mur, en rassemblant sapeurs, explosifs et bulldozers. |